J’ai sûrement une palanquée de stalkers qui se demandent pourquoi je ne poste plus rien sur le Net. En tout cas, si j’ai des stalkers, ils me trouverons quelques profils sociaux biens arides depuis des années. Simplement parce que Internet est déprimant. Je trouve difficile d’ouvrir Twitter/X sans partir en bad au bout de deux minutes. Facebook est devenu le cimetière du cringe et Instagram un parfaite incarnation d’un flagelleur mental (renseignez-vous sur ce que sont les illithids dans DnD, le parallèle avec IG se fait bien).
C’est rare que je me sois retrouvé dans la sauce ; pourtant le net est devenu un espace où j’ai arrêté de produire. On y produit quelque chose qui a une short shelf life, en général exposé à gens à fleur de peau, en recherche de clash permanent. D’ailleurs, Guillaume Champeau a fait une charte éthique pour son usage de Twitter, et elle est très bien.
Les réseaux sociaux, mais les outils aussi. J’adore la photo, et mon téléphone a souvent été l’outil parfait dans la mesure où il est à portée de main. Mais retour à l’argentique. Au delà des réglages quasi-experts (expo, ISO, ouverture…) marrants à prendre en main, j’ai plus maintenant plus d’impatience pour le développement de mes photos ratées que pour un épisode de Star Wars en streaming.
En conséquence, j’ouvre ce blog. Pour l’effort d’écriture, donc. Pour le frisson de l’exposition, aussi. Promis, je serais régulier. Et j’y mettrai mes clichés ratés, aussi.