Cinéma · Les Guetteurs - Voyage au centre de l'enfer

Un film high-concept ou y’a rien à spoiler.

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Parfois, tu te dis qu’il est temps de reprendre en main ta vie culturelle. T’en ressent la nécéssité, alors tu avances, tu trouve la motivation et tu lèves le regard vers l’offre culturelle qui nous est faite sur le moment. Et alors tu fais un choix, pour le meilleur. Et pour le pire.

Oui pour le pire. J’aime bien aller à la rencontre d’une œuvre dont je ne sais rien ou pas grand chose. Je crois que moins j’en attends, moins je suis déçu.

Par contre il faut qu’on parle du film Les Gueutteurs. à la réalisation et au scénar, Ishana Night Shyamalan, fille du célèbre M. Night Shyamalan. La prod est signée New Line Cinema, très bien, et officie à la photographie Eli Arenson, qui avait bossé sur Lamb: petit film d’épouvante qui ne m’avait pas laissé indifférent (allez le voir vous faire votre idée).

Pour éviter les mauvais choix j’ai tendance à regarder ces éléments (réal, scénar, prod et photo) pour prévenir d’une merguez totale. Et là sur le papier, tout semblait s’aligner. Et pourtant.

J’ai jamais été aussi consterné par un scénario aussi mal écrit. Sincèrement tout se passe bien au début du film. Les protagonistes sont attirés par une forêt épouvantable peuplée d’êtres nocturnes ultra-mystérieux. Ca tient 45 minutes, puis petit à petit, le film finir par s’éffondrer.

Le point de bascule se situe souvent au meme endroit dans ce genre de films : ce moment ou il faut donner des réponses.

Franchement, c’est pas grave si un film se retrouve être un tantinet cryptique sur sa fin. Si le scénario et la réalisation son de bonne facture, notre cerveau a en général suffisament d’éléments pour nous exposer à nous même la logique du film. Et on se sent intelligent. Le cinéma, c’est “Show, don’t Tell”.

Le cas des Guetteurs, c’est l’inverse. On se retrouve dans des scènes ou l’explication du film se fait à la truelle, sur des champs-contre champs. C’est infernal. Dans la salle, on a entendu souffler fort.